
Jeudi
Une grève des chauffeurs d’autobus et des opérateurs de métro de la STM semble inévitable


«On est rendu au point où on dit à notre employeur, mais surtout à la population, préparez-vous. On voit que ça s'en vient et qu'on n'aura peut-être pas le choix de s'y rendre. Ce n'est jamais le fun pour personne de faire une grève, il faut se le dire, ni pour nous, ni pour la population. Mais si on est rendu là, on va le faire», mentionne le président de la section locale 1983 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Frédéric Therrien, en entrevue à l’émission Le Québec Matin.

«On a des horaires qui peuvent se rendre jusqu'à 12 heures et demie par jour parce qu'ils sont coupés dans la journée. Puis, il y a une partie qui est non rémunérée, donc on fait du service gratuit dans le fond. On fait beaucoup de bénévolat quand on regarde ce qu'on donne à la STM», explique Frédéric Therrien.

Si jamais il y a bel et bien une grève, ce serait une première depuis 38 ans pour le syndicat de la section locale 1983 qui représente les chauffeurs d'autobus, les opérateurs de métro, les agents de la station, puis les chauffeurs du transport collectif.