
Publié le 29 mai 2025
Grand montréal STM
Le syndicat de l’entretien de la STM veut débrayer à compter du 9 juin

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
La durée de la grève n’est pas encore connue ; le syndicat affirme jeudi que cela sera « confirmé dans les prochains jours ».
(Montréal) Le Syndicat des employés d’entretien de la STM annonce une grève à compter du 9 juin, qui coïnciderait en partie avec la tenue du Grand Prix de Formule 1 à Montréal.
Le syndicat affirme que « la durée de la grève et ses effets seront confirmés dans les prochains jours », mais la direction de la Société de transport de Montréal affirme avoir été informée d’une grève qui aura lieu du 9 au 17 juin inclusivement.
Il s’agit, pour ce syndicat, d’une deuxième tentative de faire la grève à la STM, après que le tribunal l’eut empêché, la semaine dernière, d’exercer sa grève comme il avait prévu la faire.
Le Syndicat des employés d’entretien voulait alors fermer carrément le métro durant une journée, en n’offrant aucuns services essentiels pour le métro, seulement pour les autobus. Le Tribunal administratif du travail avait refusé, jugeant insuffisante l’offre de services essentiels dans ce cas.
Cette fois, le syndicat de la Fédération des employé(e)s des services publics, affiliée à la CSN, qui représente environ 2400 travailleurs de l’entretien, annonce une grève à compter du 9 juin.
L’offre de services essentiels à maintenir durant la grève devra encore une fois être évaluée par le Tribunal administratif du travail.
La direction de la STM a noté qu’« à la suite de discussions, un niveau de services essentiels a été convenu entre les parties et a été soumis au Tribunal administratif du travail (TAT), comme le maintien du service du transport adapté en tout temps, le maintien d’un certain niveau de service pour les bus et le métro et l’ajout de dispositions supplémentaires pour assurer le bon déroulement des festivités du Grand prix de Montréal de F1 ».
Le Tribunal administratif du travail devra juger si les services essentiels prévus seraient suffisants pour ne pas mettre en danger la santé ou la sécurité du public.
La Société de transport rapporte que les négociations se poursuivent activement avec ce syndicat de l’entretien.
« La STM s’engage à informer dès que possible sa clientèle de tout développement, incluant les niveaux de service offerts durant la grève », ajoute-t-elle.
Le syndicat rapporte plusieurs points en litige dans le cadre de sa négociation avec la STM, dont la création d’horaires atypiques, de soir, de nuit et de fin de semaine, la possibilité de déplacer des employés d’une installation à l’autre, ainsi que le recours à la sous-traitance et à la privatisation.
« Après plus d’un an à négocier, c’est le temps que les demandes de reculs prennent le bord », a lancé Bruno Jeannotte, président du syndicat.